mardi 18 mars 2025

Joyland, Stephen King

 

 

Stephen King est un auteur dont j’aime bien découvrir les histoires. Je pensais que Joyland pouvait avoir des similitudes avec Ça, mais ce n’est pas le cas.

 

Après une rupture sentimentale, Devin Jones, 21 ans, débarque l’été 1973 à Joyland, petit parc d’attractions sur le littoral de la Caroline du Nord.

Il est embauché avec d’autres étudiants pour compléter l’équipe de forains, à la fois étrange et joyeuse. Sa rencontre avec un petit garçon doué de voyance, atteint d’une maladie grave, et surtout de sa mère, va changer la vie de Devin. Obsédé par le mystère du train fantôme soi-disant hanté par le spectre d’une femme égorgée 4 ans auparavant, le jeune homme se lance dans l’enquête.

Un nouveau meurtre est-il possible ?

Parviendra-t-il à l’éviter ?

Une chose est sûre, l’aventure le changera à jamais…

 

Devin Jones est un homme d’une soixantaine d’années qui raconte une histoire qui lui est arrivée quarante ans plus tôt alors qu’il était un employé saisonnier dans une fête foraine. On sait donc dès le début que Devin sort vivant de cette aventure, même si elle l’a marquée à vie. J'aime avoir les commentaires du Devin âgé sur sa version plus jeune.

Devin est un garçon qui fait consciencieusement son travail et qui est rapidement apprécié par les forains permanents et par ses colocataires. Sa vie sentimentale est très floue pour lui, sa petite amie de l’université étant très distante, répondant à peine à ses lettres. J’ai beaucoup aimé suivre Devin parce qu’il essaye de faire les choses au mieux, il apprécie son travail et est assez doué pour des activités que les autres évitent (comme porter « la fourrure »). C’est un genre de personnage qui peut passer pour ennuyeux, mais de mon côté, il m’a beaucoup intéressé.

Dès le début, Devin sait que le train fantôme est probablement hanté par le fantôme d’une jeune fille qui y a été égorgée quatre ans plus tôt. Il adorerait voir le fantôme, quand bien même un de ses amis l’a vu et a fini plutôt traumatisé par sa vision. L’enquête pour découvrir qui a tué la jeune fille est intéressante, mais concrètement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est qu’une infime partie de Joyland.

Concrètement, Joyland parle principalement du temps que Devin passe en tant qu’employé de la fête foraine, de son travail, de ses amitiés, de ses peines, de ses petites joies, mais également de comment ça se passait dans une fête foraine dans les années 70. On découvre « La parlure » qui serait le parler spécifique aux forains, on découvre les autres employés, notamment ceux qui sont permanents comme la diseuse de bonne aventure. Et puis Devin devient assez proche de deux autres personnages qui n'ont pas de lien avec la fête foraine et qui auront leur importance dans sa vie.

On trouve une petite touche de surnaturel, c’est très léger, même si ça a son importance.

Ce n’est pas un roman qui fait très peur, mais l’ambiance peut, selon les personnes, être plutôt angoissante. Personnellement, je l’ai trouvé plus soft que d’autres romans de Stephen King, mais ça ne veut pas du tout dire que je ne l’ai pas aimé, bien au contraire. Comme d’habitude avec cet auteur, tout se lit très bien et les pages se tournent sans aucun souci.

 Je ne peux que vous conseiller ce roman de Stephen King. Si vous décidez de le découvrir, je vous souhaite une bonne lecture.

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