Spoiler : Ça ne parle pas d’un ogre de conte de fées.
Un récit fort et poétique sur les Justes, ces anonymes qui sauvèrent des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale, au péril de leur vie.
Des drapeaux rouges barrés de noir flottent sur la ville, les soldats sont partout. Et des gens disparaissent. Des "gens comme eux". Sarah et sa petite sœur, désormais seules, vont découvrir le vrai visage de "l'ogre d'en bas", cet homme au regard noir mais au cœur juste.
Un album délicat sur la question des apparences, du courage, et de ce qui fait notre humanité.
Alors…déjà, ce n’est pas un album à destination des enfants les plus petits. Il peut même être difficile pour les enfants de primaire. Les enfants de niveau CM pourraient bien comprendre, mais je pense que ce sera plus compréhensible pour les collégiens qui étudient la Seconde Guerre Mondiale. Ça pourrait même être un bel album à lire en classe. Il y a pas mal de texte, donc il faut avoir un niveau correct en lecture.
On suit principalement deux petites filles juives qui ont un peu peur du concierge de leur immeuble. Il est grand, il est impressionnant, et sa longue barbe fournie, les filles pensent qu’elles dévorent les enfants. D’autant plus que des gens « comme eux » disparaissent continuellement dans leur entourage…jusqu’à leurs parents.
C’est un album à la fois sur la Seconde Guerre Mondiale et sur les Justes, mais aussi sur les apparences. Cet homme, que les petites filles comparent à un ogre, sera finalement leur salut.
Les illustrations sont assez sombres, ce qui fonctionnent très bien avec cette histoire.
C’est un très bel album que vous pourrez apprécier si vous cherchez des lectures sur ces sujets. Si vous décidez de le découvrir, je vous souhaite une bonne lecture.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire